Allongée sur une chaise longue dans mon jardin, au printemps 2018…
…je lisais un compte-rendu que la papa de ma fille devait livrer à la communauté de communes sur le thème de l’écologie. Je lis qu’il écrit qu’une meilleure alimentation, et plus largement la production de nourriture, peut contribuer à infléchir la dérive climatique.
En lisant cette phrase, c’était flagrant. Étant déjà convaincue que le changement est impulsé par les consommateurs, si nous mangeons plus sain, les circuits de production et de distribution devront s’aligner. Bien sûr dans ma tête, le métier de naturopathe m’est apparu encore plus comme un métier essentiel.
Je le partage au papa de ma fille et dans une même phrase je lui dis : « dommage que les naturopathes savent si mal promouvoir leur activité ».
Et lui me répond : « Mais toi tu sais. »
La graine a été plantée et l’idée a germé dans un même temps. Mon gyrophare « amour de la transmission » s’est mis en marche et hop, passage à l’action : il me fallait partager à mes collègues naturopathes ce que j’avais sur la communication et le développement de mon entreprise.
J’ai donc ouvert un groupe Facebook, commencé à faire des vidéos en live, proposé mes premiers accompagnements (NB : Je préfère dire accompagnement que « coaching » parce que ma pratique est multidimensionnelle à la fois nourrie de coaching mais aussi de formation, de conseil, de thérapeutique, d’intuitivité).
Je me suis sentie tellement à ma place. Et finalement, contre toute attente, encore plus utile qu’en cabinet puisque je savais qu’en aidant les praticiens dans le déploiement de leur activité, il pourrait aider plus de monde à leur tour. Et l’impact pour le Monde s’en trouverait amplifié.
Ayant du mal à gérer les deux en même temps et me sentant plus utile en transmettant des compétences en communication à mes collègues, c’est naturellement que j’ai refermé le cabinet de naturopathie.
Je n’ai aucun regret. Peut-être même que j’y reviendrai ! (qui sait ?).
Une chose est sûre…
c’est que nos potentiels sont infinis quand on reste ouvert aux opportunités qui nous font vibrer.
J’ai eu à accepter que ce que j’avais imaginé initialement n’étais pas forcément ce que la Vie avait de mieux à me proposer. J’ai eu à accepter que je n’avais pas fait tout ça « pour rien » mais simplement que cet apprentissage nourrirait le suivant. Et qu’en me laissant traverser par le vivant, je pourrai me servir et servir le Monde bien davantage.
À ce moment-là, j’oeuvrais déjà parfois avec mon intuition mais c’était encore minime.
Parfois des frissons me traversait le corps comme pour me confirmer quelque chose. Je constatais des synchronicités. Mais c’était tout globalement. J’étais plus observatrice qu’actrice de mon intuition. Intuition que j’appelle volontiers aujourd’hui « intuitivité » parce ce mot m’apparaît comme étant porteur d’une dynamique, d’un mouvement. Comme une alliance entre « intuition » et « activité ».
Donc à ce moment-là, je vivais presque uniquement dans le visible mais me sentais déjà attirée par l’invisible.
Jusqu’à ce qu’une succession de ce que je nommerais « ouvertures de conscience » opèrent. Progressivement, régulièrement. Jusqu’à ce que récemment je me rende à l’évidence que j’étais appelée à œuvre depuis cette intuition, avec cette intuition et sûrement aussi pour cette intuition.
Au même moment où cela a émergé très fortement me poussant doucement mais sûrement vers le fait d’assumer pleinement mon intuitivité et de la mettre au service de autres, l’idée de quitter les réseaux sociaux me revenait en tête.
Comme si la perspective de me déconnecter de ce monde « virtuel » ouvrait une connexion plus profonde, plus grande et bien plus puissante sur le monde « invisible »…
Je vous en parle dans un prochain écrit !
Avec tout mon Amour.
Aurore.