Je ne suis pas du genre à comparer 10 machines à laver différentes avant d’en choisir une.
J’habitais alors sur Paris et je me souviens avoir simplement tapé sur Google « école de naturopathie Paris ». J’en ai visité une qui ne m’a vraisemblablement pas du tout marquée puisque je ne me souviens même pas du nom.
Et Isupnat. Que j’ai choisi en formule intensive sur une quinzaine de mois. Je ne me voyais pas continuer mon travail dans l’audio-visuel et me former le week-end. J’avais envie d’une immersion totale pour vraiment amorcer mon changement de vie. L’un ne me semblait plus aller avec l’autre. Le rythme, la philosophie, les valeurs, les conditions. Je voulais me plonger dans la naturopathie.
J’ai donc fait une réunion d’information chez Isupnat et j’ai signé.
En général, je vais très vite dans ma prise de décision. Et je n’ai pas cherché midi à 14h.
Mais c’est vrai aussi qu’en 2014, il existait assez peu d’offres d’écoles. Et à ce moment-là, je n’avais même pas imaginé pouvoir faire une formation à distance. Je ne sais même pas si ça se faisait !
Aujourd’hui il y a pléthore de possibilités.
Ce qui me semble important de prendre en compte pour choisir une école maintenant, c’est au minimum:
- De s’assurer une vision intégrative des médecines de la part de l’école
- Une diversité et une solide expérience chez les intervenants
- Une approche concrète couplée à une approche théorique
- Une évaluation constructive de l’acquisition des compétences
- La possibilité de faire au moins un stage dans le cadre de ses études
- Au moins une vingtaine de cas pratiques à étudier et à suivre pendant ses études avec un professionnel référent et expérmenté
- Un suivi des étudiants après leur certification
Je ne me suis pas posée toutes ces questions à l’époque. Mais maintenant que j’ai côtoyé de nombreux praticien.nes en naturopathie mais aussi dans d’autres domaines du bien-être, je suis toujours assez triste de constater le manque de confiance en soi des professionnels qui se lancent. Je pense que cette légitimité est grandement à travailler pendant ses études en favorisant nettement la pratique, la pratique, la pratique !!
Concernant le financement, j’ai fait simple aussi. Ne voulant pas me lancer dans des démarches administratives, j’ai choisi un auto-financement avec un prêt étudiant à taux zéro pour les ¾ du coût de la formation qui m’avait été accordé par ma banque.
Est venu ensuite le moment de faire les études !!
Très vite, j’ai senti que la naturopathie était une porte ouverte sur un nouveau monde. Celui de la conscience, de l’harmonie, du bien-être. J’ai aussi rapidement su que je ne ferai pas que de la naturopathie et que des portes encore invisibles allaient s’offrir à moi pour m’emmener vers des expériences inattendues. Ce qui s’est avéré totalement vrai !!
J’ai été très studieuse pendant ces études ! Je n’ai jamais manqué de cours (si ce n’est deux jours pour une hospitalisation suite à une fausse couche).
Je testais la plupart des choses que j’apprenais. J’ai parfois un peu forcé sur la détox, les purges, les évictions alimentaires… mais c’était l’expérience ! Une expérience qui m’a amenée à devenir tellement plus indulgente envers moi-même et envers les autres.
J’ai trouvé les enseignements vraiment riches et qualitatifs. Et c’est comme ça qu’en 2015, je me suis retrouvée à passer et réussir l’examen de ce qui s’appelait à ce moment-là la Fenahman (Fédération Française des Ecoles de Naturopathie) et à prêter serment!!
Par contre, je sentais bien que je n’allais pas être assez préparée à accompagner des personnes. J’ai donc choisi de suivre, pendant plusieurs mois en parallèle de mes études, une thérapie psycho-corporelle pour me libérer d’un maximum de casseroles et acquérir la posture d’accompagnante.
Ce n’est que plus tard que je me suis rendue qu’il me manquait encore un truc énorme !! Apprendre à « être entrepreneur ». Quelques semaines après m’être installée à mon compte, j’avais vraiment le sentiment d’avoir été envoyée au front sans arme ni préparation. J’avais appris la naturopathie mais pas vraiment à être naturopathe (en tout cas pas suffisamment à mon sens) et encore moins à entreprendre. J’ai donc tout appris par moi-même. Et c’est comme ça que, petit à petit, j’ai développé mon activité de naturopathe. Je vous raconte ça ici.
Les bonnes et les mauvaises surprises, les apprentissages incontournables, les déceptions, les victoires…
Avec tout mon amour.
Aurore.